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Entrainement à l'autorégulation pour améliorer la rédaction des élèves du cycle 3 scolarisés en REP/REP+

Projet REP/REP+

Publié le 16 juillet 2021 Mis à jour le 16 juillet 2021

Projet de recherche financé dans le cadre de l’appel à projets "Recherche-Accompagnement" dans les réseaux d'éducation prioritaire de l'académie de Créteil, lancé par le rectorat de l'académie de Créteil en partenariat avec l'INSPÉ de l'académie de Créteil-UPEC.

Enseignement
Porteur du projet :
Laboratoire Cognitions Humaine et Artificielle - Université Paris-Est Créteil.

Chercheurs impliqués : Jonathan Fernandez, Denis Alamargot, Jessica Guilbert, Marie-France Morin et Pascale Nootens

Début : septembre 2019 - en cours

Descriptif du projet de recherche :

À la fin de leur cursus scolaire, il est attendu des élèves qu’ils soient capables de rédiger des textes écrits lisiblement, adaptés aux contraintes imposées par le contexte d’écriture (e.g., destinataire, type de texte), respectant les règles de la langue française, riches en vocabulaire et contenants de nombreuses idées structurées de manière cohérente. Or, différentes enquêtes nationales et internationales révèlent des difficultés chez les élèves, du primaire à l’université, à produire des textes de qualité (voir par exemple Brindle, Graham, Harris, & Hebert, 2016 ; Cnesco, 2018). Par ailleurs, en France comme à l’international, les enseignants déclarent ne pas être préparés à l’enseignement de la rédaction de textes et allouer peu de temps à la pratique de l’écrit en classe. Ce projet de recherche vise, d’une part, à étudier les effets d’un entrainement à l’autorégulation sur la qualité des textes produits par des élèves français de CM1 et CM2 et, d’autre part, à identifier les mécanismes psychologiques impliqués dans l’activité de rédaction. L’expérience 1 a pour objectif d’explorer les modifications induites par cet entrainement sur l’activité stratégique spontanément déployée par les élèves (qualité, fréquence, décours temporel) ainsi que les effets de ces modifications sur la qualité des textes produits. Par ailleurs, il s’agira aussi d’identifier les facteurs modérant l’efficacité de cet entrainement (capacité de mémoire de travail, compétences graphomotrices et orthographiques). L’expérience 2 vise à étudier l’efficacité d’une formation enseignante à cet entrainement à l’autorégulation sur le développement des habiletés rédactionnelles de leurs élèves. Enfin, ce projet intègre un dispositif de formation des enseignants partenaires sur les apports de la psychologie cognitive concernant l’apprentissage de la production écrite et de l’écriture chez les élèves de l’école primaire. Aussi, les enseignants participent activement au projet en collaborant avec les chercheurs sur l’étude de l’entrainement à l’autorégulation pour améliorer la rédaction. Cette collaboration vise à parfaire cet entrainement et à étudier la faisabilité de sa mise en œuvre dans un contexte scolaire français.À la fin de leur cursus scolaire, il est attendu des élèves qu’ils soient capables de rédiger des textes écrits lisiblement, adaptés aux contraintes imposées par le contexte d’écriture (e.g., destinataire, type de texte), respectant les règles de la langue française, riches en vocabulaire et contenants de nombreuses idées structurées de manière cohérente. Or, différentes enquêtes nationales et internationales révèlent des difficultés chez les élèves, du primaire à l’université, à produire des textes de qualité (voir par exemple Brindle, Graham, Harris, & Hebert, 2016 ; Cnesco, 2018). Par ailleurs, en France comme à l’international, les enseignants déclarent ne pas être préparés à l’enseignement de la rédaction de textes et allouer peu de temps à la pratique de l’écrit en classe. Ce projet de recherche vise, d’une part, à étudier les effets d’un entrainement à l’autorégulation sur la qualité des textes produits par des élèves français de CM1 et CM2 et, d’autre part, à identifier les mécanismes psychologiques impliqués dans l’activité de rédaction. L’expérience 1 a pour objectif d’explorer les modifications induites par cet entrainement sur l’activité stratégique spontanément déployée par les élèves (qualité, fréquence, décours temporel) ainsi que les effets de ces modifications sur la qualité des textes produits. Par ailleurs, il s’agira aussi d’identifier les facteurs modérant l’efficacité de cet entrainement (capacité de mémoire de travail, compétences graphomotrices et orthographiques). L’expérience 2 vise à étudier l’efficacité d’une formation enseignante à cet entrainement à l’autorégulation sur le développement des habiletés rédactionnelles de leurs élèves. Enfin, ce projet intègre un dispositif de formation des enseignants partenaires sur les apports de la psychologie cognitive concernant l’apprentissage de la production écrite et de l’écriture chez les élèves de l’école primaire. Aussi, les enseignants participent activement au projet en collaborant avec les chercheurs sur l’étude de l’entrainement à l’autorégulation pour améliorer la rédaction. Cette collaboration vise à parfaire cet entrainement et à étudier la faisabilité de sa mise en œuvre dans un contexte scolaire français.