Comprendre les intérêts et les limites des nouvelles technologies (tablette numérique) pour évaluer et améliorer l'apprentissage de la lecture chez les élèves du 1er degré, scolarisés en REP

Porteur du projet :
Laboratoire CHArt (Cognitions Humaine et Artificielle) - Université Paris-Est Créteil.

Chercheurs impliqués : Denis Alamargot (CHArt-UPEC), Xavier Aparicio (CHArt-UPEC), Florence Bara (CLLE-ERSS, ESPE Toulouse Midi-Pyrénées), Isabelle Carchon (CHArt-EPHE), Nathalie Chaves (CHArt-UPEC), Aline Frey (CHArt-UPEC), Marie-France Morin (CREALEC, Université de Sherbrooke), Joëlle Provasi (CHArt-EPHE), Erika Simard-Dupuis (doctorante en co-tutelle CHArt-UPEC et CREALEC, Université de Sherbrooke).

Début : septembre 2016 - septembre 2019

Objetcif de la recherche :
L’objectif de ce programme de recherche, se déclinant en 4 expérimentations réparties sur 3 ans, est d’évaluer en quoi les outils numériques (notamment la tablette numérique) représentent un avantage pour : (i) évaluer les compétences et (ii) améliorer les performances en lecture et/ou écriture d’élèves du premier degré, scolarisés en REP, et éprouvant de plus ou moins grandes difficultés dans l’apprentissage de l’écrit.

Résumé :

L’écrit occupe une place de plus en plus importante dans nos sociétés. Déterminante pour la réussite académique et professionnelle, la maîtrise de la lecture et de l’écriture fait l’objet d’un apprentissage long et formel à l’école. Pourtant, depuis plusieurs années, les enseignants constatent les difficultés, notamment en orthographe et rédaction, de leur public (Daniellou, 2011 ; Manesse & Cogis, 2007). Ces observations sont corroborées par les résultats à l’enquête PISA (2012) et les analyses de la DEPP (notes d’information n°13, n°19) qui relèvent les importantes faiblesses en littéracie et numéracie des élèves français, malgré les textes officiels de l’éducation nationale et la circulaire n° 2012-067 (BO - 2012) renforçant l'enseignement de l'écrit à l'école. Cet effet est accentué dans le cas de milieux socialement défavorisés ne bénéficiant pas d’un accès facilité aux supports de la littéracie (Bautier, 2002 ; PISA, 2012).
L'une des causes probables de la persistance des difficultés, notamment en production écrite, relève de la relative absence à ce jour de méthodes intégrées d’évaluation et d’enseignement (Fayol, 2013), adaptées, de surcroît, aux caractéristiques des élèves issus de milieux défavorisés (Chauveau, 2001).