Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions

Contexte

En 2001, la France est le premier État à déclarer la traite négrière et l'esclavage "crime contre l'humanité".
Le 10 mai 2006 a lieu la première commémoration nationale. La France reste à ce jour le seul État à avoir décrété une journée nationale de commémoration.

Actions mises en place

À l'occasion de cette journée, des actions sont menées par l'Éducation nationale notamment dans les centres de documentation et dans les établissements scolaires. Il s'agit également d'une journée de réflexion civique sur le respect de la dignité humaine et la notion de crime contre l'humanité.

Cette année, la cérémonie de commémoration s’est tenue au Jardin du Luxembourg à Paris, en présence du président de la République, du président du Sénat et du président de la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage. À cette occasion, les élèves lauréats de l’édition 2022 du concours « la Flamme de l'égalité » ont présenté leurs créations.

Par l’éducation, la recherche, l’enseignement, les patrimoines, la transmission, et en combinant les disciplines, le concours aspire à conforter la construction d'une mémoire collective autour de valeurs partagées, afin d'étayer le sentiment d’une appartenance commune et d’enrichir la mémoire nationale. Au cours de la réalisation des projets dont la mise en forme finale est libre (récit, documentaire audiovisuel, projet artistique, numérique, etc.), les élèves approfondissent leur connaissance et leur compréhension de l’esclavage et de ses effets pour prendre conscience, in fine, de l’importance qu’il y a à préserver la dignité humaine et, pour cela, à agir en citoyens libres et égaux.

Pour en savoir plus

Marie-Albane de Suremain, Maitresse de conférence en Histoire contemporaine à l’Inspé de l’académie de Créteil – UPEC et auteure de Enseigner les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages, a participé à l'occasion de cette commémoration à une émission dédiée à cette journée et diffusée sur Public Sénat, ainsi qu’à un entretien sur France 24.