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Ce colloque a interrogé la création contemporaine (littérature, musique, peinture, photographie etc.) par le biais de la rencontre entre l'habit (de soi) et l'emprunt (à autrui, à un autre auteur, à un autre artiste). Appréhender une œuvre comme un habit d'emprunt revient à penser en termes d'habits et d'habillages, de toilettes et de costumes, de parures mais aussi de reliques et/ou de fétiches. Quand peut-on dire d'une œuvre qu'elle avance masquée ? De quels habits d'emprunt privilégiés – s'ils existent – se drape-elle ? Que gagne-t-on à penser une œuvre par (avec) la métaphore vestimentaire ? En quoi ces emprunts éloignent-ils le sujet de toute souveraineté et posent-ils la question de l'être (cf. P. Ricoeur), de la représentation et de l'interprétation du monde?